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scrapfrancine
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17 février 2011

Du ver à la soie...

Du ver… à la soie….

Visite d'un "musée de la magnanerie", à Lagorce. On n'y produit plus de soie, mais c'est simplement un endroit où l'on explique l'élevage du ver à soie.

Tout commence en Avril avec la naissance des premiers bourgeons et les graines de vers à soie qui sont les oeufs de l’année précédente qu’un papillon femelle, chrysalide tout juste sortie de son cocon, a pondu immédiatement après s’être accouplée. Elle meurt aussitôt, laissant quelques 500 oeufs mesurant moins d’un millimètre de diamètre.

Après 15 jours, l’embryon grignote la paroi de l’oeuf et apparaît alors le magnan, cette minuscule chenille poilue et noire longue de un millimètre.

 La quantité de feuilles de mûrier est énorme pour alimenter les vers à soie. Il faut compter 1300 kg de feuilles pour une once de graines. Le ramassage des feuilles constitue un travail pénible et fastidieux. Les vers à soie prennent 3 ou 4 repas par jour, ils mangent sans arrêt. Pendant ces repas de feuilles de mûrier, le bruit provoqué par les mandibules des vers ressemble au bruit provoqué par une grosse averse sur les frondaisons d’un arbre. Cela devient assourdissant

   La croissance du ‘‘magnan’’ est impressionnante pour atteindre 80 fois sa taille d’origine. Pour cela quatre mues sont nécessaires. Chaque mue peut durer de 24 à 36 heures.Après la dernière mue, alors intervient le moment le plus délicat. On fixe sur les claies de grandes bruyères en arceaux sur lesquelles le ver grimpe et se fixe en tissant une sorte de toile. Ensuite il commence à secréter de manière ininterrompue le long et unique fil de son cocon, jour et nuit pendant 48 heures. Le moindre bruit peut-être préjudiciable, un orage peut tout gâcher. L’étape suivante est le décoconnage. Pour cela il faut enlever la bruyère et trier des milliers de cocons blancs.

Il sera mis de coté les cocons destinés à la reproduction, les autres seront étouffés pour tuer la chrysalide enfermée dans le cocon. Le cocon est un immense fil long de 800 à 1200 mètres, c’est la soie. On plonge les cocons dans de grandes bassines d’eau bouillante et commence alors le nettoyage des cocons et la recherche du départ du fil de soie. Pour former le futur fil de soie commercialisable, l’ouvrière (fileuse) réunit 4 ou 5 de ces brins issus des cocons.

J'ai mis un cocon dans un petit espace, sous plastic... mais comme il était assez épais... j'ai du l'écraser... (j'ai bien senti le petit ver à l'intérieur!)... Pas très joli... j'espère avoir une petite enveloppe pour remplacer ce "chipotage"...! titre un peu pâlot... je vais essayer de le renforcer... sans faire trop de dégâts!...

sf

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Commentaires
M
Après le monument aux morts nous voila avec un vers écrasé !!!! c'est triste heureusement "les crottes" font équilibre !!! Une histoire passionnante contée par ta page . Pour trouver le départ du fil ça être "coton" heu "soie" pardon !! TRès jolie composition Bises Danielle
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J
merci pour les explications très utiles!!!! très sympa cette mise en page encore...
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P
J'ai eu l'occasion de visiter une magnanerie il y a quelques années ... je me demande si ce n'est pas en Dordogne. Je ne connaissais pas et j'ai trouvé ça très intéressant.<br /> Passe une bonne soirée.
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